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Glossaire des Termes Bouddhiques

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Glossaire

abhidharma (Skt.) : l’abhidharma est l’une des trois sections principales (les « corbeilles ») du canon bouddhique. Il contient des textes qui classifient et systématisent l’essence des soutras de la sagesse, la compréhension des deux vérités.

Actions à rétribution immédiate, ou transgressions automatiques. Actions tellement négatives que, selon l’abhidharma du hinayana, elles ont comme résultat automatique une renaissance immédiate dans les états d’existence inférieurs dans la vie suivante. Selon le mahayana, ces actions peuvent être purifiées. Ce sont : tuer son père, sa mère, ou un arhat, blesser intentionnellement le Bouddha et causer un schisme dans la Sangha.

Agitation : type d’agitation mentale qui perturbe la stabilité méditative. On parle aussi d’excitation ou de distraction.

Amrita (Skt.) : élixir d’immortalité. Nectar spécial qui a le pouvoir de sauver des vies.

Arhat (Skt.) : personne qui a atteint le nirvana, à savoir le but ultime du chemin du hinayana.

Arya (Skt.) : personne qui a obtenu une réalisation directe de la vacuité, la nature véritable de tous les phénomènes.

Avici (Skt.) : le plus terrible des huit grands enfers chauds, situé au niveau le plus bas.

Bardo (Tib.) : état intermédiaire entre la mort et la naissance suivante.

Beun (Tib.) : religion shamaniste qui dominait au Tibet avant l’avènement du bouddhisme.

Bhavana (Skt.) : méditation, familiarisation.

Bhikshou (Skt.) : moine pleinement ordonné.

Bhikshouni (Skt.) : moniale pleinement ordonnée.

Bhoumi (Skt.) : terres des bodhisattvas.

Bodhicitta (Skt.) : l’esprit d’éveil altruiste, le désir de devenir bouddha afin d’être bénéfique aux autres êtres piégés dans la souffrance du samsara.

Bodhisattva (Skt.) : personne qui, étant entrée sur le chemin du mahayana, a le souhait continu et spontané d’atteindre l’éveil afin d’être bénéfique aux autres êtres.

Chakra (Skt.) : emplacements importants du système nerveux subtil. Pour un être ordinaire, ce sont les endroits où les canaux droit et gauche s’enroulent autour du canal central et le compriment. Les quatre chakras principaux se situent au sommet de la tête, à la gorge, au cœur et au nombril.

Chemin de la préparation : second des cinq chemins successifs sur la voie qui conduit à l’éveil, à savoir : les chemins de l’accumulation, de la préparation, de la vision, de la méditation et de l’au-delà de l’apprentissage. Le chemin de la préparation est appelé ainsi parce que les pratiquants se préparent à la réalisation directe de la vacuité. Sur ce chemin, leur réalisation est encore conceptuelle. Les pratiquants sur ce chemin progressent sur quatre niveaux, les niveaux appelés Chaleur, Cime, Patience et Qualités mondaines suprêmes, tandis que leur compréhension conceptuelle de la vacuité gagne en subtilité, pour s’approcher de la réalisation directe qu’ils obtiennent sur le chemin de la vision.

Cinq bouddhas transcendants : groupe de cinq bouddhas qui symbolisent la pureté des cinq agrégats, des cinq éléments, des cinq directions, des cinq couleurs, des cinq types d’ignorance transmués et des cinq sagesses. Aussi considérés comme les chefs des cinq lignées, ou familles, de bouddhas, ce sont Vairotchana, Akshobya, Ratnasambhava, Amitabha et Amoghasiddhi.

Cinq chemins : les cinq chemins consécutifs conduisant à la libération et/ou à l’éveil. Ce sont les chemins de l’accumulation, de la préparation, de la vision, de la méditation et de l’au-delà de l’apprentissage. Les pratiques de ces chemins diffèrent selon que l’on est pratiquant du hinayana ou du mahayana.

Cinq impuretés : pendant les périodes de dégénérescence, cinq formes d’impureté sont endémiques : 1. augmentation des vues fausses ; 2. intensification des émotions perturbatrices grossières et durables ; 3. période marquée par des conflits et des calamités ; 4. diminution de la durée de la vie ; 5. déclin des aspects physiques des êtres en taille et en beauté, déclin du pouvoir et de la splendeur de leurs mérites, et déclin de leur esprit avec perte de la mémoire, affaiblissement de l’intelligence et augmentation de la paresse.

Cinq sciences : selon la liste traditionnelle, elles comprennent le bouddhisme, la grammaire, la logique, les arts et la médecine.

Contes de Jataka : histoires édifiantes mettant en scène les vies antérieures du Bouddha alors qu’il était un bodhisattva sur la voie menant à l’éveil complet.

Corps de forme : le sambhogakaya et le nirmanakaya constituent ensemble le corps de forme d’un bouddha, manifestation de la sagesse parfaite. Voir sambhogakaya et nirmanakaya

Dakini (Skt.) : puissante déité féminine céleste, ou transcendantale, qui peut aider un pratiquant dans sa pratique et même jouer le rôle de déité tutélaire

Déité de méditation, déité tutélaire : une déité de méditation, ou déité tutélaire (Skt. yidam) est la forme tantrique d’un bouddha qu’un pratiquant tout à la fois vénère et s’efforce de devenir. La déité guide le pratiquant le long de la voie vers l’éveil et c’est sous l’aspect et dans la nature de ce yidam que le pratiquant obtient finalement l’éveil.

Deux accumulations : les deux accumulations de mérite et de sagesse qui sont les causes pour atteindre l’éveil. L’accumulation de mérite vient de la pratique de la Bodhicitta et des cinq premières perfections. L’accumulation de sagesse est la pratique de la sixième perfection, culminant avec la réalisation directe de la nature ultime de la réalité.

Déva (Skt.) : déité ou dieu. Dans le bouddhisme, les dieux jouissent de vies de plaisir et de puissance extrêmes tout en étant toujours pris au piège du samsara. Leur vie n’est pas permanente et ils n’ont le pouvoir de mettre fin au cycle de la souffrance ni pour eux-mêmes, ni pour les autres.

Dharma (Skt.) : enseignements du Bouddha et de ses disciples.

Dharma des écritures : inclut tous les textes du tripitaka.

Dharma des réalisations : correspond à la réalisation des enseignements dans l’esprit du pratiquant. Ces réalisations sont comprises dans les trois entraînements de la conduite éthique, de la concentration et de la sagesse.

Dharmadhatou (Skt.) : sphère des phénomènes, autrement dit, la vacuité.

Dharmakaya (Skt.) : dans le système du mahayana, on parle des trois kayas, ou corps, d’un bouddha : le dharmakaya, le sambhogakaya et le nirmanakaya. Le dharmakaya, le corps de sagesse, est la sagesse ultime et immaculée, l’esprit qui a été transformé au-delà de toute forme d’impureté. Les deux autres corps, le sambhogakaya et le nirmanakaya, constituent ensemble le corps de forme d’un bouddha. Ils sont les manifestations de la sagesse parfaite sous des aspects divers.

Dharmapala (Skt.) : déité protectrice, ou protecteur du Dharma.

Douze actes d’un nirmanakaya suprême : un nirmanakaya suprême est un bouddha qui apparaît sous forme humaine et accomplit les douze actes qui sont 1) la descente du ciel de Toushita, 2) l’entrée dans la matrice, 3) la naissance, 4) la démonstration de l’adresse dans les arts, 5) le mariage et les jeux au sein d’une cour féminine, 6) le renoncement, 7) la période ascétique, 8) la méditation au pied de l’arbre de l’éveil, 9) la défaite des démons de Mara, 10) l’éveil parfait, 11) la mise en mouvement de la roue du Dharma et 12) le passage en parinirvana.

Garouda (Skt.) : roi des oiseaux mythique qui détruit les serpents venimeux. Le serpent symbolise la colère.

Gourou (Skt.) : maître spirituel. Voir lama.

Guéloug (Tib.) : école du bouddhisme tibétain fondée par Tsongkhapa et ses disciples.

Hinayana (Skt.) : véhicule inférieur conduisant à l’obtention du nirvana, la libération individuelle de la souffrance.

Huit préoccupations mondaines, ou huit dharmas mondains : le gain et la perte, le plaisir et la douleur, la louange et le mépris, la bonne et la mauvaise réputation. Ces quatre paires d’opposés résument les préoccupations d’une personne ordinaire : le premier élément de chaque paire étant ce à quoi elle aspire et le second ce qu’elle redoute.

Huit vœux de libération individuelle : les huit types de vœux de pratimoksha qui sont ceux de moine, moniale, moine novice, moniale novice, moniale en probation, homme laïc, femme laïque et les vœux pris pour une journée.

Ignorance : l’absence de réalisation de la nature ultime de tous les phénomènes. La croyance innée que les choses existent comme étant des entités substantielles, indépendantes et autosuffisantes.

Jamboudvipa (Skt.) : la cosmologie bouddhique situe le monde humain sur Jamboudvipa, le continent du sud. Il y a quatre continents qui entourent le Mont Mérou, l’axe central de notre univers.

Kadampa (Tib.) : école du bouddhisme tibétain établie par les disciples d’Atisha.

Kalpa (Skt.) : un kalpa, ou ère cosmique, représente 4.320 millions d’années.

Kangyour (Tib.) : la collection tout entière des enseignements du Bouddha.

Kayas (Skt.) : les corps du bouddha : dharmakaya, sambhogakaya et nirmanakaya, autrement dit corps de sagesse, de jouissance et d’émanation.

Khenpo (Tib.) : précepteur, ou moine ancien, ou enseignant lettré, qui confère des vœux à de nouveaux étudiants.

klésha (Skt.) : voir perturbations mentales.

Lama (Tib.) : maître spirituel, ami vertueux, gourou.

Lamrim (Tib.) : littéralement, étapes de la voie. La méthode du lamrim est un système organisé destiné à guider le pratiquant tout au long de son cheminement spirituel en partant du tout début, parcourant les stades intermédiaires et le menant jusqu’à l’aboutissement final de la bouddhéité.

Lotsawa (Tib.) : traducteur de textes du sanskrit au tibétain.

Madhyamaka (Skt.) : école de philosophie mahayana se fondant sur les écrits de Nagarjouna, appelée école de « la voie du milieu » parce qu’elle présente la doctrine de shounyata, ou vacuité, comme une position médiane entre les extrêmes du nihilisme et de l’existence intrinsèque.

Mahasamghika (Skt.) : une des quatre écoles racines du bouddhisme des débuts : sarvastivada, mahasamghika, sthaviravada et sammitiya.

Mahatma (Skt.) : grand saint.

Mahayana (Skt.) : le chemin du mahayana comprend les méthodes essentielles qui conduisent au but de la bouddhéité parfaite. Le disciple du mahayana aspire à devenir un bouddha de façon à pouvoir aider tous les autres êtres à se libérer de la souffrance. Par opposition, le but des disciples du chemin du hinayana est la libération de la souffrance pour eux-mêmes seulement.

Mandala (Skt.) : pure demeure d’une déité de méditation.

Maras (Skt.) : Les maras sont des forces démoniaques. Selon l’Ornement des réalisations claires, les quatre maras sont : 1) le mara des agrégats contaminés, 2) le mara des perturbations mentales, 3) le mara de la mort, et 4) le mara du fils des dieux, qui représente les obstacles qui empêchent de triompher des trois autres.

Mont Mérou : montagne à quatre côtés considérée comme l’axe central de notre univers. Ses régions supérieures sont les demeures des dieux. Elle est entourée de cercles d’océans et de montagnes et des quatre continents. Notre monde se situe sur le continent du sud.

Nagas (Skt.) : les nagas sont des demi-dieux à tête d’homme et à corps de serpent qui vivent généralement sous la terre, ou dans les lacs et les rivières. Dans certains contextes, ils sont considérés comme appartenant au monde animal.

Nirmanakaya (Skt.) : le sambhogakaya et le nirmanakaya constituent ensemble ce qu’on appelle le corps de forme d’un bouddha. Ils sont les manifestations de la sagesse parfaite sous des formes diverses. Le nirmanakaya, ou corps d’émanation, prend des aspects variés qui peuvent être perçus par nos sens limités. Le Bouddha qui est apparu dans notre monde est le corps d’émanation. Diverses qualités de l’éveil prennent l’aspect de trente-deux marques majeures et de quatre-vingts marques mineures qui ornent le corps d’émanation d’un bouddha.

Nirvana (Skt.) : la libération du samsara, la réalisation d’un arhat.

Paramita (Skt.) : perfections, ou activités d’un pratiquant du chemin du mahayana après qu’il ait développé la Bodhicitta. Elles sont, selon la description la plus courante, au nombre de six : la générosité, la conduite éthique, la patience, l’effort enthousiaste, la concentration méditative et la sagesse.

Paramitayana (Skt.) : véhicule du bodhisattva qui met l’accent sur la pratique des perfections au cours d’une longue période de temps comme voie vers l’éveil.

Parinirvana (Skt.) : nirvana final, état auquel accède un arhat ou un bouddha quand il « quitte son corps » à la fin de sa vie.

Perfections : voir paramita.

Perturbations mentales : l’ignorance, le désir et l’aversion sont des perturbations mentales qui constituent les obstacles à la libération. On parle aussi d’émotions perturbatrices, obscurcissantes ou destructrices, d’attitudes mentales négatives et même d’hallucinations ou de superstitions, pour traduire le sanskrit klésha ou le tibétain nyeun mong.

Pouja (Skt.) : honorer, rendre hommage, faire ce qui plaît aux bouddhas et aux bodhisattvas.

Pratimoksha (Skt.) : vœux de libération individuelle, code de conduite disciplinée expliquée dans le vinaya. Voir aussi huit vœux de libération individuelle.

Pratyékabouddha (Skt.) : appelés réalisateurs solitaires parce qu’au cours de leur dernière vie avant l’obtention de la libération, ils demeurent dans la solitude : ils ne sont pas en relation avec un maître. L’étude et la pratique qu’ils ont menées au cours de nombreuses vies leur permettent de demeurer silencieux et solitaires pendant leur dernière vie, celle au cours de laquelle ils atteignent l’état d’un arhat du hinayana.

Quatre incommensurables : voir quatre pensées incommensurables.

Quatre nobles vérités : 1) la vérité de la souffrance, 2) la vérité de la cause de la souffrance, 3) la vérité de la cessation de la souffrance, et 4) la vérité du chemin menant à cette cessation.

Quatre pensées incommensurables : 1) la compassion : penser comme ce serait merveilleux que tous les êtres vivants soient libres de toute forme de souffrance, 2) l’amour : penser comme ce serait merveilleux s’ils possédaient tous le bonheur supérieur, 3) l’équanimité : penser comme ce serait merveilleux s’ils vivaient tous harmonieusement, en toute impartialité les uns envers les autres, sans haine ni attachement, 4) la joie : penser comme c’est merveilleux que certains êtres aient déjà obtenu le bonheur supérieur, d’autres le bonheur intermédiaire et que d’autres encore bénéficient au moins de quelque plaisir minime ; se réjouir de leur bonheur et des bonnes choses qu’ils rencontrent. La vertu développée par ces pensées est incommensurable, illimitée.

Quatre sceaux du Dharma : 1) tous les phénomènes composés sont imperma-nents, 2) tous les objets contaminés sont souffrance, 3) tous les phénomènes sont dénués de soi, 4) le nirvana est paix.

Renoncement : intense aspiration à la libération de la souffrance.

Rishi (Skt.) : sage ou voyant.

Sagesse : la sagesse parfaite est la réalisation de la nature finale de tous les phénomènes, la compréhension directe de la vacuité (shounyata), l’absence d’existence intrinsèque du soi et des phénomènes.

Samadhi (Skt.) : stabilisation méditative.

Samatha (Skt.) : en tibétain, shiné, concentration en un point, calme mental.

Samaya (Skt.) : vœux tantriques, engagements spéciaux.

Sambhogakaya (Skt.) : le sambhogakaya et le nirmanakaya forment ensemble ce qu’on appelle le corps de forme d’un bouddha. Ils sont les manifestations de la sagesse parfaite sous des formes diverses. Le sambhogakaya, le corps de jouissance, est la forme parfaite sous laquelle un bouddha atteint l’éveil. C’est le corps physique ultime, complètement absorbé dans la jouissance du Dharma du mahayana. Il est toujours présent mais n’est perceptible qu’aux bodhisattvas de niveau élevé et ne se transforme en aucune autre forme.

Sammitiya (Skt.) : une des quatre écoles racines du bouddhisme des débuts : sarvastivada, mahasamghika, sthaviravada et sammitiya.

Samsara (Skt.) : le fait de prendre renaissance sans contrôle sous le pouvoir des perturbations mentales et du karma. Les six types d’existence du samsara sont les trois états d’existence inférieurs (les enfers, le monde des esprits avides, le règne animal) et les trois états d’existence supérieurs (le monde des humains, celui des demi-dieux, et celui des dieux).

Sangha (Skt.) : assemblée, communauté. Conventionnellement, on appelle Sangha un groupe d’au moins quatre moines ou moniales pleinement ordonnés. Plus précisément, la Sangha idéale est toute personne, ordonnée ou laïque, qui a atteint une réalisation directe de la nature de la réalité.

Sarvastivada (Skt.) : une des quatre écoles racines du bouddhisme des débuts : sarvastivada, mahasamghika, sthaviravada et sammitiya.

Sautrantika (Skt.) : un des quatre systèmes de vue philosophique bouddhique.

Shastras (Skt.) : traités sur les soutras et œuvres indépendantes explicitant des sujets religieux.

Shila (Skt.) : pure conduite morale.

Shounyata (Skt.) : ainsité, ou vacuité, nature ultime de tous les phénomènes, absence d’existence intrinsèque

Shravaka (Skt.) : auditeurs. Ces pratiquants œuvrant à leur propre libération du samsara sont appelés ainsi parce que, contrairement aux pratyékabouddhas, ils s’appuient sur l’écoute des instructions de leurs maîtres tout au long de leur pratique spirituelle]].

Siddhi (Skt.) : réalisation spirituelle]].

Soixante-quatre arts : Selon le Soutra du déploiement des jeux (Lalita vistara), ces soixante-quatre arts comprennent trente disciplines telles que l’écriture, l’astrologie, les arts martiaux, l’équitation et le dressage des animaux, ainsi que l’athlétisme ; dix-huit aspects du domaine musical, essentiellement les différentes sortes d’instruments ainsi que l’accompagnement vocal et corporel à l’aide des mains et des pieds ; sept sortes de tons, qui sont des sons comme ceux que produisent divers types d’animaux et d’oiseaux pour exprimer diverses émotions ; et neuf variations chorégraphiques, manifestant des expressions variées du corps, de la parole et de l’esprit.

Sougata (Skt.) : épithète donnée à un bouddha signifiant « celui allé en la félicité » et « ainsi-allé ».

Soutras (Skt.) : discours du Bouddha.

Soutrayana (Skt.) : le chemin général du mahayana, dont les doctrines et les pratiques sont communes à tous les adeptes du mahayana, y compris les pratiquants du tantrayana

Stoupa (Skt.) reliquaire représentant l’esprit éveillé d’un bouddha.

Tantra (Skt.) : Le tantrayana, ou voie tantrique, est compris dans le mahayana. Outre les pratiques du soutrayana, le tantrayana inclut des techniques de méditation avancées pour accélérer la progression vers la bouddhéité. Les textes contenant ces instructions sont appelés les tantras.

Tathagata (Skt.) : terme que le Bouddha utilisait pour parler de lui-même après son éveil. Il signifie « celui qui est ainsi allé sur la voie de tous les bouddhas ».

Tengyour (Tib.) : tous les commentaires composés par les maîtres indiens.

Terre pure : un champ de bouddha, un environnement aux qualités impossibles à imaginer, dépassant largement notre conception ordinaire, obtenu comme résultat de l’accumulation de mérites.

Thangka (Tib.) : peinture religieuse.

Tirthikas (Skt.) : adeptes de systèmes non bouddhiques.

Transgressions automatiques : voir actions à rétribution immédiate.

Trente-deux marques majeures et quatre-vingts marques mineures : la forme parfaite d’un bouddha ne présente aucune imperfection et possède trente-deux caractéristiques distinctives majeures et quatre-vingts mineures.

Tripitaka (Skt.) : les trois collections. Le canon bouddhique comprend les trois « corbeilles » (pitaka) des soutras, du vinaya et de l’abhidharma.

Union-et-délivrance : système de pratique tantrique corrompue.

Vaibhashika (Skt.) : un des quatre systèmes de vue philosophique bouddhique.

Vajradhara (Skt.) : la forme que prend le Bouddha quand il enseigne le vajrayana. Un bouddha incarnant l’essence suprême de la sagesse de tous les bouddhas.

Vajrasattva (Skt.) : bouddha tantrique de purification.

Vajrayana (Skt.) : véhicule tantrique. Voir tantra.

Vinaya (Skt.) : une des trois sections principales du canon bouddhique, regroupant les écrits traitant de la conduite éthique.

Vipashyana (Skt.) : sagesse supérieure, vue pénétrante.

Voiles à la connaissance : obstacles subtils à l’omniscience, tendances à la saisie du soi subtil.

Yama (Skt.) : seigneur de la mort.

Yidam (Skt.) : voir déité de méditation.

Yogachara (Skt.) : littéralement « pratique du yoga ». Cette école est communément identifiée à l’école de l’esprit-seul, l’un des quatre systèmes de vue philosophique indiens. Le terme yogachara s’applique à une école de pratique méditative relevant du mahayana et aux théories scholastiques syncrétiques qui se sont développées à partir d’elle.

Yogi (Skt.) : les yogis et les yoginis sont des pratiquant(e)s assidu(e)s. Parce qu’ils, ou elles, appliquent les enseignements dans leur vie quotidienne avec une grande rigueur, ils, ou elles, ont souvent un style de vie très austère.

Jojana (Skt.) : unité de mesure de longueur utilisée dans l’Inde ancienne. Un yojana équivaut à quatre mille brasses, c’est-à-dire environ sept kilomètres.

Youga (Skt.) : un youga représente 432.000 ans. Dix mille yougas correspondent à un kalpa, ou ère cosmique.

Glossaire des Termes Bouddhiques: abhidharma, Actions à rétribution immédiate ou transgressions automatiques, Agitation, Amrita, Arhat, Arya, Avici, Bardo, Beun, Bhavana, Bhikshou, Bhikshouni, Bhoumi, Bodhicitta, Bodhisattva, Chakra, Chemin de la préparation, Cinq bouddhas transcendants, Cinq chemins, Cinq impuretés, Cinq sciences, Contes de Jataka, Corps de forme, [Dakini, Déité de méditation - déité tutélaire, Deux accumulations, Déva, Dharma, Dharma des écritures, Dharma des réalisations, Dharmadhatou, Dharmakaya, Dharmapala,

Douze actes d’un nirmanakaya suprême : un nirmanakaya suprême est un bouddha qui apparaît sous forme humaine et accomplit les douze actes qui sont 1) la descente du ciel de Toushita, 2) l’entrée dans la matrice, 3) la naissance, 4) la démonstration de l’adresse dans les arts, 5) le mariage et les jeux au sein d’une cour féminine, 6) le renoncement, 7) la période ascétique, 8) la méditation au pied de l’arbre de l’éveil, 9) la défaite des démons de Mara, 10) l’éveil parfait, 11) la mise en mouvement de la roue du Dharma et 12) le passage en parinirvana.

Garouda (Skt.) : roi des oiseaux mythique qui détruit les serpents venimeux. Le serpent symbolise la colère.

Gourou (Skt.) : maître spirituel. Voir lama.

Guéloug (Tib.) : école du bouddhisme tibétain fondée par Tsongkhapa et ses disciples.

Hinayana (Skt.) : véhicule inférieur conduisant à l’obtention du nirvana, la libération individuelle de la souffrance.

Huit préoccupations mondaines, ou huit dharmas mondains : le gain et la perte, le plaisir et la douleur, la louange et le mépris, la bonne et la mauvaise réputation. Ces quatre paires d’opposés résument les préoccupations d’une personne ordinaire : le premier élément de chaque paire étant ce à quoi elle aspire et le second ce qu’elle redoute.

Huit vœux de libération individuelle : les huit types de vœux de pratimoksha qui sont ceux de moine, moniale, moine novice, moniale novice, moniale en probation, homme laïc, femme laïque et les vœux pris pour une journée.

Ignorance : l’absence de réalisation de la nature ultime de tous les phénomènes. La croyance innée que les choses existent comme étant des entités substantielles, indépendantes et autosuffisantes.

Jamboudvipa (Skt.) : la cosmologie bouddhique situe le monde humain sur Jamboudvipa, le continent du sud. Il y a quatre continents qui entourent le Mont Mérou, l’axe central de notre univers.

Kadampa (Tib.) : école du bouddhisme tibétain établie par les disciples d’Atisha.

Kalpa (Skt.) : un kalpa, ou ère cosmique, représente 4.320 millions d’années.

Kangyour (Tib.) : la collection tout entière des enseignements du Bouddha.

Kayas (Skt.) : les corps du bouddha : dharmakaya, sambhogakaya et nirmanakaya, autrement dit corps de sagesse, de jouissance et d’émanation.

Khenpo (Tib.) : précepteur, ou moine ancien, ou enseignant lettré, qui confère des vœux à de nouveaux étudiants.

klésha (Skt.) : voir perturbations mentales.

Lama (Tib.) : maître spirituel, ami vertueux, gourou.

Lamrim (Tib.) : littéralement, étapes de la voie. La méthode du lamrim est un système organisé destiné à guider le pratiquant tout au long de son cheminement spirituel en partant du tout début, parcourant les stades intermédiaires et le menant jusqu’à l’aboutissement final de la bouddhéité.

Lotsawa (Tib.) : traducteur de textes du sanskrit au tibétain.

Madhyamaka (Skt.) : école de philosophie mahayana se fondant sur les écrits de Nagarjouna, appelée école de « la voie du milieu » parce qu’elle présente la doctrine de shounyata, ou vacuité, comme une position médiane entre les extrêmes du nihilisme et de l’existence intrinsèque.

Mahasamghika (Skt.) : une des quatre écoles racines du bouddhisme des débuts : sarvastivada, mahasamghika, sthaviravada et sammitiya.

Mahatma (Skt.) : grand saint.

Mahayana (Skt.) : le chemin du mahayana comprend les méthodes essentielles qui conduisent au but de la bouddhéité parfaite. Le disciple du mahayana aspire à devenir un bouddha de façon à pouvoir aider tous les autres êtres à se libérer de la souffrance. Par opposition, le but des disciples du chemin du hinayana est la libération de la souffrance pour eux-mêmes seulement.

Mandala (Skt.) : pure demeure d’une déité de méditation.

Maras (Skt.) : Les maras sont des forces démoniaques. Selon l’Ornement des réalisations claires, les quatre maras sont : 1) le mara des agrégats contaminés, 2) le mara des perturbations mentales, 3) le mara de la mort, et 4) le mara du fils des dieux, qui représente les obstacles qui empêchent de triompher des trois autres.

Mont Mérou : montagne à quatre côtés considérée comme l’axe central de notre univers. Ses régions supérieures sont les demeures des dieux. Elle est entourée de cercles d’océans et de montagnes et des quatre continents. Notre monde se situe sur le continent du sud.

Nagas (Skt.) : les nagas sont des demi-dieux à tête d’homme et à corps de serpent qui vivent généralement sous la terre, ou dans les lacs et les rivières. Dans certains contextes, ils sont considérés comme appartenant au monde animal.

Nirmanakaya (Skt.) : le sambhogakaya et le nirmanakaya constituent ensemble ce qu’on appelle le corps de forme d’un bouddha. Ils sont les manifestations de la sagesse parfaite sous des formes diverses. Le nirmanakaya, ou corps d’émanation, prend des aspects variés qui peuvent être perçus par nos sens limités. Le Bouddha qui est apparu dans notre monde est le corps d’émanation. Diverses qualités de l’éveil prennent l’aspect de trente-deux marques majeures et de quatre-vingts marques mineures qui ornent le corps d’émanation d’un bouddha.

Nirvana (Skt.) : la libération du samsara, la réalisation d’un arhat.

Paramita (Skt.) : perfections, ou activités d’un pratiquant du chemin du mahayana après qu’il ait développé la Bodhicitta. Elles sont, selon la description la plus courante, au nombre de six : la générosité, la conduite éthique, la patience, l’effort enthousiaste, la concentration méditative et la sagesse.

Paramitayana (Skt.) : véhicule du bodhisattva qui met l’accent sur la pratique des perfections au cours d’une longue période de temps comme voie vers l’éveil.

Parinirvana (Skt.) : nirvana final, état auquel accède un arhat ou un bouddha quand il « quitte son corps » à la fin de sa vie.

Perfections : voir paramita.

Perturbations mentales : l’ignorance, le désir et l’aversion sont des perturbations mentales qui constituent les obstacles à la libération. On parle aussi d’émotions perturbatrices, obscurcissantes ou destructrices, d’attitudes mentales négatives et même d’hallucinations ou de superstitions, pour traduire le sanskrit klésha ou le tibétain nyeun mong.

Pouja (Skt.) : honorer, rendre hommage, faire ce qui plaît aux bouddhas et aux bodhisattvas.

Pratimoksha (Skt.) : vœux de libération individuelle, code de conduite disciplinée expliquée dans le vinaya. Voir aussi huit vœux de libération individuelle.

Pratyékabouddha (Skt.) : appelés réalisateurs solitaires parce qu’au cours de leur dernière vie avant l’obtention de la libération, ils demeurent dans la solitude : ils ne sont pas en relation avec un maître. L’étude et la pratique qu’ils ont menées au cours de nombreuses vies leur permettent de demeurer silencieux et solitaires pendant leur dernière vie, celle au cours de laquelle ils atteignent l’état d’un arhat du hinayana.

Quatre incommensurables : voir quatre pensées incommensurables.

Quatre nobles vérités : 1) la vérité de la souffrance, 2) la vérité de la cause de la souffrance, 3) la vérité de la cessation de la souffrance, et 4) la vérité du chemin menant à cette cessation.

Quatre pensées incommensurables : 1) la compassion : penser comme ce serait merveilleux que tous les êtres vivants soient libres de toute forme de souffrance, 2) l’amour : penser comme ce serait merveilleux s’ils possédaient tous le bonheur supérieur, 3) l’équanimité : penser comme ce serait merveilleux s’ils vivaient tous harmonieusement, en toute impartialité les uns envers les autres, sans haine ni attachement, 4) la joie : penser comme c’est merveilleux que certains êtres aient déjà obtenu le bonheur supérieur, d’autres le bonheur intermédiaire et que d’autres encore bénéficient au moins de quelque plaisir minime ; se réjouir de leur bonheur et des bonnes choses qu’ils rencontrent. La vertu développée par ces pensées est incommensurable, illimitée.

Quatre sceaux du Dharma : 1) tous les phénomènes composés sont imperma-nents, 2) tous les objets contaminés sont souffrance, 3) tous les phénomènes sont dénués de soi, 4) le nirvana est paix.

Renoncement : intense aspiration à la libération de la souffrance.

Rishi (Skt.) : sage ou voyant.

Sagesse : la sagesse parfaite est la réalisation de la nature finale de tous les phénomènes, la compréhension directe de la vacuité (shounyata), l’absence d’existence intrinsèque du soi et des phénomènes.

Samadhi (Skt.) : stabilisation méditative.

Samatha (Skt.) : en tibétain, shiné, concentration en un point, calme mental.

Samaya (Skt.) : vœux tantriques, engagements spéciaux.

Sambhogakaya (Skt.) : le sambhogakaya et le nirmanakaya forment ensemble ce qu’on appelle le corps de forme d’un bouddha. Ils sont les manifestations de la sagesse parfaite sous des formes diverses. Le sambhogakaya, le corps de jouissance, est la forme parfaite sous laquelle un bouddha atteint l’éveil. C’est le corps physique ultime, complètement absorbé dans la jouissance du Dharma du mahayana. Il est toujours présent mais n’est perceptible qu’aux bodhisattvas de niveau élevé et ne se transforme en aucune autre forme.

Sammitiya (Skt.) : une des quatre écoles racines du bouddhisme des débuts : sarvastivada, mahasamghika, sthaviravada et sammitiya.

Samsara (Skt.) : le fait de prendre renaissance sans contrôle sous le pouvoir des perturbations mentales et du karma. Les six types d’existence du samsara sont les trois états d’existence inférieurs (les enfers, le monde des esprits avides, le règne animal) et les trois états d’existence supérieurs (le monde des humains, celui des demi-dieux, et celui des dieux).

Sangha (Skt.) : assemblée, communauté. Conventionnellement, on appelle Sangha un groupe d’au moins quatre moines ou moniales pleinement ordonnés. Plus précisément, la Sangha idéale est toute personne, ordonnée ou laïque, qui a atteint une réalisation directe de la nature de la réalité.

Sarvastivada (Skt.) : une des quatre écoles racines du bouddhisme des débuts : sarvastivada, mahasamghika, sthaviravada et sammitiya.

Sautrantika (Skt.) : un des quatre systèmes de vue philosophique bouddhique.

Shastras (Skt.) : traités sur les soutras et œuvres indépendantes explicitant des sujets religieux.

Shila (Skt.) : pure conduite morale.

Shounyata (Skt.) : ainsité, ou vacuité, nature ultime de tous les phénomènes, absence d’existence intrinsèque

Shravaka (Skt.) : auditeurs. Ces pratiquants œuvrant à leur propre libération du samsara sont appelés ainsi parce que, contrairement aux pratyékabouddhas, ils s’appuient sur l’écoute des instructions de leurs maîtres tout au long de leur pratique spirituelle]].

Siddhi (Skt.) : réalisation spirituelle]].

Soixante-quatre arts : Selon le Soutra du déploiement des jeux (Lalita vistara), ces soixante-quatre arts comprennent trente disciplines telles que l’écriture, l’astrologie, les arts martiaux, l’équitation et le dressage des animaux, ainsi que l’athlétisme ; dix-huit aspects du domaine musical, essentiellement les différentes sortes d’instruments ainsi que l’accompagnement vocal et corporel à l’aide des mains et des pieds ; sept sortes de tons, qui sont des sons comme ceux que produisent divers types d’animaux et d’oiseaux pour exprimer diverses émotions ; et neuf variations chorégraphiques, manifestant des expressions variées du corps, de la parole et de l’esprit.

Sougata (Skt.) : épithète donnée à un bouddha signifiant « celui allé en la félicité » et « ainsi-allé ».

Soutras (Skt.) : discours du Bouddha.

Soutrayana (Skt.) : le chemin général du mahayana, dont les doctrines et les pratiques sont communes à tous les adeptes du mahayana, y compris les pratiquants du tantrayana

Stoupa (Skt.) reliquaire représentant l’esprit éveillé d’un bouddha.

Tantra (Skt.) : Le tantrayana, ou voie tantrique, est compris dans le mahayana. Outre les pratiques du soutrayana, le tantrayana inclut des techniques de méditation avancées pour accélérer la progression vers la bouddhéité. Les textes contenant ces instructions sont appelés les tantras.

Tathagata (Skt.) : terme que le Bouddha utilisait pour parler de lui-même après son éveil. Il signifie « celui qui est ainsi allé sur la voie de tous les bouddhas ».

Tengyour (Tib.) : tous les commentaires composés par les maîtres indiens.

Terre pure : un champ de bouddha, un environnement aux qualités impossibles à imaginer, dépassant largement notre conception ordinaire, obtenu comme résultat de l’accumulation de mérites.

Thangka (Tib.) : peinture religieuse.

Tirthikas (Skt.) : adeptes de systèmes non bouddhiques.

Transgressions automatiques : voir actions à rétribution immédiate.

Trente-deux marques majeures et quatre-vingts marques mineures : la forme parfaite d’un bouddha ne présente aucune imperfection et possède trente-deux caractéristiques distinctives majeures et quatre-vingts mineures.

Tripitaka (Skt.) : les trois collections. Le canon bouddhique comprend les trois « corbeilles » (pitaka) des soutras, du vinaya et de l’abhidharma.

Union-et-délivrance : système de pratique tantrique corrompue.

Vaibhashika (Skt.) : un des quatre systèmes de vue philosophique bouddhique.

Vajradhara (Skt.) : la forme que prend le Bouddha quand il enseigne le vajrayana. Un bouddha incarnant l’essence suprême de la sagesse de tous les bouddhas.

Vajrasattva (Skt.) : bouddha tantrique de purification.

Vajrayana (Skt.) : véhicule tantrique. Voir tantra.

Vinaya (Skt.) : une des trois sections principales du canon bouddhique, regroupant les écrits traitant de la conduite éthique.

Vipashyana (Skt.) : sagesse supérieure, vue pénétrante.

Voiles à la connaissance : obstacles subtils à l’omniscience, tendances à la saisie du soi subtil.

Yama (Skt.) : seigneur de la mort.

Yidam (Skt.) : voir déité de méditation.

Yogachara (Skt.) : littéralement « pratique du yoga ». Cette école est communément identifiée à l’école de l’esprit-seul, l’un des quatre systèmes de vue philosophique indiens. Le terme yogachara s’applique à une école de pratique méditative relevant du mahayana et aux théories scholastiques syncrétiques qui se sont développées à partir d’elle.

Yogi (Skt.) : les yogis et les yoginis sont des pratiquant(e)s assidu(e)s. Parce qu’ils, ou elles, appliquent les enseignements dans leur vie quotidienne avec une grande rigueur, ils, ou elles, ont souvent un style de vie très austère.

Jojana (Skt.) : unité de mesure de longueur utilisée dans l’Inde ancienne. Un yojana équivaut à quatre mille brasses, c’est-à-dire environ sept kilomètres.

Youga (Skt.) : un youga représente 432.000 ans. Dix mille yougas correspondent à un kalpa, ou ère cosmique.

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